Dans la convention de cession, une clause de non-concurrence a été prévue.
Estimant qu'il y avait eu violation de cette clause , la société cessionnaire assigne l'un des associés de la société cédante aux fins d'obtenir notamment des dommages-intérêts.
Pour rejeter les demandes de la société cessionnaire au titre du préjudice moral, la Cour d'appel de Pau a retenu que s'agissant de sociétés elles ne peuvent prétendre à un quelconque préjudice moral.
Le 15 mai 2012, la Cour de cassation censure les juges du fond et en ce qu'ils ont rejeté les demandes des sociétés La Pizzeria et Jafa au titre du préjudice moral.